الثراث الثقافي اللامادي للجزائر

Mise à jour 2018, Kyalin El-Ma

Mission du CNRPAH dans le Touat

Avril 2018

Chercheur : Rachid Bellil

Objectif : poursuite des contacts avec les kiyalin de la région.

 

1-      Ksar de Tit,

Daïra d’Aoulef

Wilaya d’Adrar

Rencontre avec les kiyalin au siège de l’APC.

Nous avons pu avoir un entretien avec

-          un ancien kiyal qui ne fait actuellement que cultiver son jardin

-          l’actuel kiyal qui devait malheureusement se déplacer vers le ksar voisin d’Akabli pour raison familiale

-          et un jeune auquel il transmet actuellement son savoir.

L’entretient démarre avec les explications fournies sur le mode local de calcul des parts d’eau de la foggara avec une palme.

 

 

L’actuel kiyal nous explique ensuite de qui il tient son savoir :

 

Nous abordons ensuite le nombre de foggaras à Tit :

 

L’une des particularités de Tit est la proximité de la nappe d’eau souterraine qui a incité les français à réaliser un forage en 1957 :

 

Le curage de la foggara se fait encore de nos jours :

 

Intervention d’un membre de l’APC qui demande aux kiyal s’il est possible de remettre en état de fonctionnement les anciennes foggaras considérées comme perdues.

 

Concernant les kiyalin existant actuellement à Tit et à Akabli :

 

Dans les jardins, l’apprenti kiyal continue l’explication sur le partage de l’eau avec la palme (zahfa) :

 

  

2 Ksar Oulad Moulay Rchid

Aoulef

 

Dans ce ksar d’Aoulef, nous retrouvons notre ami Qabba avec lequel nous travaillons depuis plusieurs années, notamment pour la réalisation du documentaire sur les mesureurs d’eau. Il nous accueille dans sa maison et après nous avoir offert des dattes et du petit-lait

 

 

Nous lui demandons s’il transmet son savoir aux jeunes :

 

 

Puis, Mr Qabba nous fait une démonstration du calcul des parts d’eau avec des bouts de palmes :

 

Nous lui redemandons si des jeunes le sollicitent pour apprendre le métier de kiyal :

 

 

 

3 Inzegmir

Daïra de Zaouyet Kounta

Wilaya d’Adrar

 

Avec le kiyal, nous expliquons d’abord l’objet de notre travail :

 

 

A l’aide de son instrument de mesure (hellafa), le kiyal nous explique les différentes mesures de l’eau :

 

Nous lui demandons ensuite auprès de qui il a appris le métier de kiyal :

 

 

Nous lui expliquons ensuite que notre but est de parvenir, dans une première étape, à recenser l’ensemble des mesureurs d’eau de la wilaya. Il nous donne son nom :

 

 

Puis il nous énumère les différents ksour dans lesquels il intervient :

 

 

En compagnie du kiyal, nous allons ensuite dans la palmeraie où il nous montre les différents peignes répartiteurs de la principale foggara encore en activité.

 

4 Ksar de Tamentit

Adrar

 

Le kiyal que nous rencontrons à Tamentit, nous explique le mode de calcul de répartition de l’eau de la foggara dite « Hennou » qui serait la plus ancienne de ce ksar. Ce mode de calcul se fait sur le principe du tour (nouba) d’eau et non plus du volume possédé.

 

Le kiyal (qui n’exerce plus) nous donne ensuite le partage de la journée en ce qui concerne les parts d’eau :

 

 

Nous lui demandons enfin si ce mode de calcul n’existe qu’à Tamentit. Réponse :